Les travailleurs de la carrière de Gourbeyre sont en grève depuis le 16 novembre pour réclamer notamment de meilleures conditions de travail, le respect de la convention collective, la tenue des Négociations annuelles obligatoires (NAO), la reconnaissance de leur section syndicale.
Pour le moment, les grévistes ont obtenu des avancées sur la prime Covid et la prime de risque, le respect de la convention collective, la mise en place des NAO et le travail du samedi qui ne sera plus imposé mais se fera sur la base du volontariat.
Le patron des Sablières de Gourbeyre et Deshaies, le béké Jean-Louis Pravaz, refuse pour l’instant de céder sur l’augmentation des tickets restaurant de 7 euros à 9 euros, sur l’embauche de quatre intérimaires et sur le paiement des jours de grève.
Le 18 décembre, les grévistes ont organisé une opération escargot de Basse-Terre à Pointe-à-Pitre qui a fortement perturbé la circulation. Ils ont aussi passé la nuit du réveillon de Noël sur leur piquet de grève.