Les travailleurs ont déposé une plateforme de revendications depuis le 16 novembre.
Ils réclament l’embauche des intérimaires qui travaillent dans l’entreprise depuis deux ans, une prime de risque et le respect de la convention collective. Ils dénoncent l’attitude du patron qui refuse de reconnaître la section syndicale de l’UGTG récemment créée. La direction veut leur imposer des heures supplémentaires le samedi.
Le patron Jean-Louis Pravaz refusait toute négociation. Le lundi 23 novembre, les grévistes ont alors érigé des barrages sur la route de Rivière-Sens à Gourbeyre, pour se faire entendre. Des négociations ont commencé.