Après la pénurie de masques puis de tests, il y a désormais pénurie de vaccins.
Au lieu de coopérer pour trouver ensemble ces vaccins le plus rapidement possible, les grosses firmes pharmaceutiques se sont fait concurrence. Pfizer et Moderna ont gagné la course avec leurs vaccins à ARN.
Le prix d’une dose de ces vaccins coûte entre 12 et 18 €, et il faut deux doses pour vacciner quelqu’un. Les actionnaires de ces laboratoires se frottent les mains ! D’autant plus que la pénurie actuelle leur permet de maintenir ces prix élevés. Les États les plus riches ont pu commander des doses, en se disputant les uns avec les autres. Ils ont ainsi raflé à l’avance tous les vaccins qui seront produits au cours des premiers mois. Pendant ce temps, des continents entiers ne peuvent pas acheter ces nouveaux vaccins à ARN. Ils doivent se résoudre à patienter c’est-à-dire renoncer à vacciner la population pour le moment.
À cause de la course au profit capitaliste, la vaccination est donc trop lente dans les pays riches, et quasiment inexistante dans les pays pauvres. Pourtant, lorsqu’une épidémie est mondiale comme dans le cas du Covid-19, la vaccination doit être rapide, et elle doit être globale. Sinon, l’épidémie risque de repartir quelque part, y compris en générant des virus mutants, et de contaminer à nouveau le monde entier. Et en attendant les décès s’accumulent.
Des médecins ont expliqué que pour faire face à cette situation exceptionnelle, il faut donc abolir la sacro-sainte propriété privée des capitalistes. En obligeant Pfizer et Moderna à dévoiler leur technologie, on pourrait produire massivement ces vaccins, partout, et sauver la vie de centaines de milliers de personnes.
Mais, malgré les grandes déclarations, aucun État ne s’oriente dans cette direction. Car dans tous les pays, riches comme pauvres, la priorité des gouvernements c’est de défendre les intérêts des gros actionnaires.
Depuis un an, l’épidémie de Covid-19 donne de nouveaux exemples de toutes les tares qui caractérisent le système capitaliste : priorité au profit, gestion à courte vue, concurrence effrénée… Il est plus urgent que jamais de renverser ce système anarchique et destructeur !