Les actes reprochés aux militants jetés en prison le jeudi 4 mars s’inscrivent dans le cadre des actions contre l’empoisonnement des populations de Guadeloupe et Martinique par le chlordécone et celles contre les séquelles du colonialisme.
Bruno Pelage, « Volkan », et Lubert Labonne, « Lulu », ont été jetés en prison. Ce ne sont pas des délinquants ou des criminels.
Ces jeunes activistes ont expliqué que leur action musclée de colère à la distillerie JM avait pour but l’élimination du symbole esclavagiste du drapeau aux quatre serpents, celui de la marine marchande de l’époque…. marchande d’humains aussi. Nous les soutenons dans leur volonté d’en finir avec tous les symboles esclavagistes.
Dans l’affaire du chlordécone, en brandissant la menace d’un NON-LIEU pour prescription, ce pouvoir montre qu’il voudrait empêcher que les pollueurs empoisonneurs, les gros propriétaires, riches békés, répondent de leurs actes devant la justice. Au lieu de cela, il frappe lourdement les militants.
– Non à la prescription ! Procès des empoisonneurs et de leurs complices.
– Indemnisation des victimes et réparation des dégâts causés, par l’État et par les capitalistes de la banane empoisonneurs.
– LIBÉRATION des militants emprisonnés et arrêt des poursuites judiciaires contre tous les militants !