Après les augmentations des carburants du 1er avril dernier, on a pu voir à la télévision les réactions des automobilistes interviewés par des journalistes. Leurs propos étaient « directs » : « Cela fait plusieurs mois que ça dure, et ça commence à bien faire ».
Et on entend aussi des jeunes qui protestent en disant que : « Cette hausse du carburant nous mettra encore plus en difficulté », rajoutant : « la grève de 2009 avait démarré à cause d’augmentations du prix de l’essence beaucoup moins importantes ! »
De plus en plus de travailleurs, de jeunes et la population pauvre expriment leur ras-le-bol face à une situation qui n’arrête pas de favoriser les capitalistes avec la complicité de l’État, pour mieux les dépouiller. Dans le même temps, on observe un assourdissant silence du côté de la préfecture, de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), de la Chambre Syndicale des Gérants de stations-service et surtout des compagnies pétrolières, Total, Rubis et Sol. Alors, il est urgent que les travailleurs la population, les jeunes expriment réellement leur colère. Qu’ils continuent à manifester comme ils ont commencé à le faire le 27 février dernier à Fort-de-France et le 6 mars à Pointe-à-Pitre, en étant cette fois-ci encore plus nombreux dans les rues. Ce serait déjà une façon pour eux de faire entendre leur ras-le-bol.