Pour ces patrons, tous les chemins sont bons lorsque l’objectif est de tenter de faire courber l’échine aux salariés combatifs. C’est la démonstration qu’essaie de faire le patron de l’exploitation bananière de Bamaryl du François.
Ce directeur sans scrupule se tourne aujourd’hui vers les services de l’inspection du travail pour conclure sa sale besogne, qui est d’obtenir l’autorisation de licencier une déléguée active représentant les salariés.
L’inspection du travail se bouche les yeux et les oreilles alors que la déléguée lui signale pas moins d’une vingtaine d’infractions relevées à travers le fonctionnement de cette entreprise. Ces violations de droits polluent quotidiennement la vie des salariés. Elles dégradent leurs conditions de travail, ce qui provoque les interventions répétées de la déléguée au CSE.
D’ailleurs, en moins de six mois, les ouvriers ont déclenché deux mouvements de grève. Leurs actions avaient pour objectif la dénonciation des exactions du directeur, des protestations contre la dégradation de leurs conditions de vie sur l’exploitation. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de la haine que nourrit le directeur à l’encontre de la déléguée des salariés. Mais tout ne passera pas comme une lettre à la poste, selon les salariés.
Face à un climat de répression patronale et une inspection du travail qui le couvre, ces derniers n’entendent pas laisser passer les excès de ce patron punitif, sans réagir. Ils envisagent de tout faire pour contraindre ce directeur vindicatif à renoncer à ses prétentions haineuses.