En Guadeloupe, lundi 18 octobre, les travailleurs d’ArcelorMittal Jarry étaient en grève depuis 42 jours car Jean-Yves Hallais, le directeur, ne répond toujours pas favorablement à aucun des 15 points figurant sur le cahier de revendications. En Martinique, depuis la reprise du travail le lundi 4 octobre des travailleurs d’ArcelorMittal construction Caraïbes de la Pointe des grives, le même directeur n’arrête pas de guetter tout le monde dans l’atelier, et dans les bureaux. À croire qu’il craint que les travailleurs se remettent en grève. En particulier, il voudrait obliger les salariés à lui rendre les 16 jours de grève effectués le mois dernier, et dans n’importe quelles conditions, alors même qu’aucun document n’a été signé. Une telle situation commence à chauffer la tête de la plupart des salariés de Martinique.