Le jour même de la révolte des soignants, la direction du CHUM avait fait délivrer jeudi 14 octobre à 16 heures par huissier une assignation en référé d’heure à heure à l’encontre de cinq centrales syndicales pour le vendredi 15 octobre 2021 à 9 heures.
Le dossier a finalement été plaidé samedi 16 octobre, entre 9 heures et 18 heures. Le vendredi 15 d’abord, puis le lendemain samedi, des centaines de manifestants, soignants, travailleurs de tous secteurs étaient présents aux abords du Palais de justice pour dénoncer ces attaques et manifester leur colère. Ils exigeaient l’abandon des poursuites contre les soignants et leurs syndicats.
L’envoi de forces de répression d’abord, puis la saisine du tribunal sont deux actes emblématiques de Macron et de son gouvernement au service du grand patronat. En fait, sous couvert d’obligation vaccinale il s’agit là d’une véritable provocation qui a bien pour objectif de mettre au pas les travailleurs quel que soit leur secteur d’activité. En se mobilisant en grand nombre et avec détermination, les travailleurs, et tout particulièrement ceux de la santé leur ont donné une première réponse cinglante.