Des soignants ainsi que d’autres personnels de l’hôpital sont mobilisés contre les sanctions liées à l’obligation vaccinale. Une partie des travailleurs, non vaccinés, a été suspendue par la direction.
Certains soignants organisent des tournées dans les services pour échanger avec leurs collègues et les inviter à rejoindre la lutte. Une assemblée générale a eu lieu dans le hall le 26 octobre.
Un piquet de grève est installé en permanence à l’entrée du CHU. Il permet aux travailleurs d’organiser de multiples activités : discussions, prises de parole, repas, concours du stand le mieux décoré… Une veillée culturelle a eu lieu le 29 octobre. La persistance de ce piquet est un véritable pied de nez à la direction de l’hôpital. Le 13 octobre, le directeur Cotellon a obtenu que la justice ordonne aux syndicats d’évacuer les lieux. Mais le piquet de grève est toujours là et encore mieux organisé. Certains grévistes plaident en faveur d’actions d’explications et de contact avec d’autres entreprises et la population car, disent-ils avec raison, il faut tenter d’élargir le mouvement et la protestation à l’ensemble de la population.