Le jeudi 11 novembre, la Confédération générale du travail de la Guadeloupe (CGTG) a convié ses militants, ses adhérents et ses sympathisants à une journée d’échanges, de témoignages pour fêter ses 60 ans de lutte contre l’exploitation capitaliste.
C’est le 26 octobre 1961 que le syndicat a été créé par des militants ouvriers de l’Union départementale CGT.
Soixante ans plus tard, cette journée d’échanges a réuni une centaine de travailleurs dans la salle du CMCAS de l’EDF à Convenance Baie-Mahault pour évoquer les grèves marquantes qu’ont menées les travailleurs soutenus par la CGTG. Notamment, furent rappelées les grèves des salariés des banques, les grèves à la Poste, la grève des ouvriers de la banane en 1997-1998, celle des magasins Milénis et Promocash en 2018-2019 et la grève actuelle contre les suspensions liées à l’obligation vaccinale.
Un militant du Parti communiste guadeloupéen (PCG) ainsi qu’une militante de Combat ouvrier ont pris la parole pour rappeler le lien entre la CGTG et nombre de militants politiques (socialistes (PS), nationalistes, communistes (PCG), trotskystes communistes révolutionnaires) dans le mouvement ouvrier qui ont animé et animent ce syndicat.
La journée a été ponctuée par un repas fraternel.
Les syndicats sont la première forme d’organisation des travailleurs, l’endroit où ils se regroupent pour défendre leurs revendications.
La CGTG a formé des générations de militants ouvriers à l’idée qu’ils font partie d’une même classe dont les intérêts sont opposés à ceux du patronat.
Il revient aujourd’hui au syndicat de faire émerger de nouvelles générations de militants ouvriers formés et armés de cette conscience de classe. Plus il y aura de luttes ouvrières face à la dictature patronale, plus cette conscience de classe se développera.