La révolte sociale a favorisé des discussions entre la préfecture et les syndicats. Des « ateliers » se sont ouverts, notamment un « atelier jeunesse ».
Dans cet atelier des jeunes travailleurs, militants, engagés dans des associations, ont discuté de leurs revendications. La principale est l’arrêt de l’obligation vaccinale. Pour l’instant, il n’y a pas d’avancée dans cet atelier.
Les jeunes sont la partie de la population la plus touchée par le chômage. Ceux qui ont fait des barrages viennent de quartiers pauvres et en ont assez de cette société qui ne leur propose que du chômage. Et même s’ils trouvent du travail, ils restent dans la précarité. Les enfants de travailleurs de quartiers populaires se retrouvent le plus souvent à faire des petits boulots payés au Smic, ou encore des services civiques de 30 heures par semaine payés pas plus de 700 € par mois.
Mais pour réellement régler le problème du chômage de masse il faudrait embaucher massivement des milliers de jeunes, avec de vrais contrats de travail à plein temps. Car du travail, il y en a. Nombreux sont les salariés dans des entreprises qui se retrouvent à faire le travail de deux ou trois personnes à cause du manque de personnel.
Il manque du personnel dans les hôpitaux, les écoles ou encore dans les administrations.
Ceux qui ont les moyens d’embaucher autant de monde sont les grands patrons et les structures de l’État. Mais ils n’embaucheront pas des milliers de jeunes par pure charité. Ces embauches massives, on ne peut les obtenir que si les jeunes, la population pauvre, et en particulier les travailleurs, poursuivent la révolte.