Le 17 mars, le préfet a présenté à la presse les 65 mesures de son « plan d’action interministériel pour la jeunesse de Guadeloupe ».
Ces mesures sont issues des soi-disant « ateliers de la jeunesse » organisés en décembre 2021 pour calmer la révolte des jeunes des quartiers populaires. Sans surprise, aucune de ces mesures n’exige l’embauche massive et durable des jeunes avec des salaires qui permettent de faire face au coût de la vie. Le préfet prétend répondre au problème du chômage en proposant un « contrat d’engagement ». C’est un contrat de formation de six à douze mois avec une rémunération maximale de 500 euros par mois. Lors de son interview, le préfet a eu le culot de déclarer que ce contrat allait concerner, cette année, seulement 2 300 jeunes sur les 7 000 jeunes qui sont sans perspectives en Guadeloupe. Pas étonnant, vu le manque de personnel à Pôle emploi, l’organisme chargé d’encadrer ces jeunes « engagés » !