En grève depuis 212 jours, les travailleurs d’ArcelorMittal n’avaient jusqu’ici rien reçu de leur entreprise sauf le sinistre : « Quand vous aurez faim… ».
Le responsable du secteur Bâtiment à la CGTG a rencontré seul le gérant d’ArcelorMittal, celui même qui, par sa gestion, son comportement raciste, a entraîné la révolte des travailleurs. Il est venu annoncer la soi-disant proposition du patron : la moitié des jours de grève payée et une prime de 300 €.
Pour les conditions de travail, les abus de pouvoir du gérant, ses injustices reconnues par l’Inspection du travail, rien ! Et l’Inspection du travail avait conclu que la grève est due au non respect de la loi par le patron. De ce fait tous les jours de grève doivent être payés.
Les grévistes, organisés pour gérer ensemble leur grève chaque jour, ont refusé cette intervention du syndicaliste. Son action digne d’un ami des patrons a été dénoncée devant les grévistes mécontents de cette initiative unilatérale.