Combat ouvrier présentera des candidats dans toutes les circonscriptions de Martinique et de Guadeloupe lors du vote pour élire les députés les 11 et 18 juin prochains.
Nos candidats seront, en Martinique : dans la 1e circonscription (Centre) Marie-Hellen Marthe-Dite-Surelly, avec comme remplaçant Steve Cizo, dans la 2e circonscription (Nord) Alex Duféal, avec comme remplaçant Jean Étienne Brédas, dans la 3e circonscription (Fort-de-France) Gabriel Jean-Marie, avec comme remplaçante Magalie Zamor, dans la 4e circonscription (Sud) Mélanie Sulio, avec comme remplaçant Éric Louis-Alexandre.
En Guadeloupe : dans la 1e circonscription (région pointoise) Raphaël Cécé, avec comme remplaçante Danielle Diakok, dans la 2e circonscription (Grande-Terre) Aline Céril, avec comme remplaçant Gérard Valentino, dans la 3e circonscription (Nord Basse-Terre) Sidjie Esdras, avec comme remplaçante Marie-Agnès Castrot, dans la 4e circonscription (Sud Basse-Terre) Jordan Coudret, avec comme remplaçante Lita Dahomay.
Le monde est plongé dans une crise permanente. La guerre qui a lieu actuellement en Ukraine accentue le risque d’une troisième Guerre mondiale. La pauvreté et la misère s’accroissent. Les prix montent en flèche, et les salaires, les retraites et les minima sociaux devraient augmenter en proportion. Un Smic à 2 000 euros net c’est ce qu’il faudrait pour vivre plus dignement. Contre le chômage il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. Il faut aussi que les travailleurs contrôlent les entreprises et mettent fin au secret des affaires. Il faut exiger l’amélioration immédiate des services publics (notamment : eau, santé publique, éducation).
C’est donc un programme de lutte que nos candidats proposent à tous les travailleurs et les classes populaires.
Les travailleurs se font entendre par leurs grèves et les manifestations permanentes. Ils doivent se faire entendre aussi dans les élections.
Nous nous présentons pour affirmer que seules des luttes collectives, larges, offensives permettront aux travailleurs de s’imposer à la fois face au patronat exploiteur et sur la scène politique.
Il faut préparer une opposition ouvrière basée sur nos intérêts de classe, à l’opposé des démagogues d’extrême-droite qui divisent le monde ouvrier, dissimulent les responsabilités du grand patronat en désignant des frères de classe comme boucs émissaires. L’extrême-droite n’est qu’un défenseur de la bourgeoisie parmi d’autres. Elle ne remet pas en cause la domination des riches capitalistes, loin de là.
Nous nous présentons sous le drapeau du communisme révolutionnaire en précisant que notre communisme n’a rien à voir avec l’URSS de Staline. Il signifie que nous luttons pour le renversement du capitalisme par la force collective et consciente des exploités.
Voter pour les candidats de Combat ouvrier – Lutte ouvrière, c’est dire qu’on entend participer à la lutte contre l’esclavage moderne, l’esclavage salarié et qu’on veut l’abolir. Comme nos ancêtres esclaves ont pu abolir l’esclavage tout court les 22 et 27 mai 1848. Voter pour les candidats de Combat ouvrier c’est voter pour en finir avec le mépris et les séquelles coloniales de l’impérialisme français.
Chaque voix qui se portera sur nos candidats est précieuse car elle exprimera ces volontés. Elle affirmera aussi qu’il faut que les travailleurs s’organisent, qu’ils constituent une force politique indépendante, de classe, en construisant un parti ouvrier communiste révolutionnaire, outil indispensable de leur émancipation.