Après le rejet de l’inspectrice du travail et celui de la direction générale du travail, ce 3ème recours d’Arcelor Mittal Caraïbes a lui aussi connu le même sort. Par une décision du 7 juin, les juges du tribunal administratif de Basse-Terre ont refusé le licenciement du délégué syndical et rejeté toutes les demandes de l’entreprise. Il lui était reproché deux fautes : une insubordination envers sa responsable hiérarchique et un harcèlement moral pour avoir eu des agissements et propos à connotation sexiste envers cette responsable. Le tribunal a jugé que ces faits n’étaient pas matériellement établis ! Pour les travailleurs, en grève depuis le 6 septembre 2021 pour obtenir l’amélioration de leurs conditions de travail et le respect de leur patron de choc, c’est une petite victoire. Le directeur de l’entreprise fait tout pour se débarrasser de ce travailleur combatif qui a toute la confiance de ses camarades. Cette fois-ci encore, il s’est cassé les dents. Cette décision renforce la détermination des grévistes à gagner leur combat.