Dans le cadre de la campagne électorale, un débat radio diffusé des candidats du Sud était organisé sur Martinique 1ère, les mercredi 8 et jeudi 9 juin. Une question du journaliste portait sur les voies et moyens du développement économique de la région. Sur le sujet, Jean-Philippe Nilor, candidat de Péyi-a, mouvement qui prétend représenter un renouveau en politique, et vouloir « renverser la table », s’est dévoilé.
Comme la plupart des autres candidats en dehors de notre camarade Mélanie Sulio, il a ressorti la même vieille recette de la Droite, toujours favorable aux gros possédants. Celle de créer des zones franches, urbaines ou même globales à l’échelle de la Martinique.
De telles zones sont créées pour attirer des investisseurs à coup d’exonérations fiscales ou sociales, c’est-à-dire en leur faisant des cadeaux au détriment des caisses publiques et des poches des salariés. Elles sont aussi le plus souvent des zones de non droit où les patrons ont toute liberté pour imposer à leurs salariés des conditions de travail et de salaire plus dures.
Alors, malgré des allures de renouveau, mâtinée de citoyenneté ou d’écologie, Nilor et Péyi-a se font la part belle aux possédants, pas aux travailleurs et aux exploités. Pas surprenant !