Le mardi 12 juillet, une vingtaine d’enseignants se sont mobilisés devant les anciens locaux du Conseil général à l’occasion du congrès des élus qui s’y tenait. Ils ont manifesté pour interpeller les élus sur les mutations des enseignants hors de la Martinique.
Pour la prochaine rentrée scolaire, de nombreux enseignants, lauréats de concours (enseignants stagiaires) et enseignants nouvellement titularisés (néotitulaires), sont affectés dans l’hexagone ou dans une autre région d’outre-mer. La grande majorité est affectée en région parisienne. D’autres enseignants affectés hors de la Martinique depuis plusieurs années, peinent à revenir sur l’île.
Chaque année, le rectorat supprime des postes de titulaires, après des départs à la retraite. Pourtant le besoin d’enseignants demeure, puisque, chaque année, le rectorat fait une campagne de recrutement de contractuels.
Un collectif s’est créé : « Collectif des néo-titulaires, stagiaires et titulaires voulant revenir au pays ». Il regroupe les enseignants, des organisations politiques et syndicales.
Plusieurs réunions se sont tenues à la maison des syndicats. Le député Marcellin Nadeau et la suppléante du député Jean-Philippe Nilor sont venus assister à la réunion de vendredi 22 juillet. Ils comptent discuter de la mutation d’office des enseignants avec le ministre de l’Éducation mercredi 27 juillet à 20h, heure de Paris.
La lutte continue pour permettre aux jeunes enseignants de « vivre et travailler au pays » et contre la politique du gouvernement français de faire venir en remplacement des enseignants de l’hexagone.