Les chauffeurs de bus de la société RDC (Rapide du Centre) sous-traitante du réseau de Martinique Transports, se sont mis en droit de retrait à partir du 6 septembre. La société est présente sur 11 lignes entre Schœlcher et Fort-de-France.
Les chauffeurs dénoncent le manque de sécurité de leurs conditions de travail et exigent le nombre de bus nécessaire pour assurer les lignes Schœlcher et Fort-de-France.
Les chauffeurs des bus protestent de la façon suivante : « Nous empruntons des endroits accidentogènes. On ne peut pas se permettre de faire monter des bus dans n’importe quelle condition à Terreville, à La colline et surtout à Ravine Touza. »
Ils ont expliqué sur les ondes qu’ils ont même fonctionné avec seulement trois bus sur les lignes au lieu de six. C’est dire !
Face à cette situation, le directeur général de la société a commencé par tenir tête et refuser de répondre aux sollicitations de ses employés, en disant que : « Il n’est pas dans mes intentions de me soumettre à ce fonctionnement-là ». Tout en annonçant que de « nouveaux bus seraient sur le port ». Aujourd’hui, ce monsieur entend faire payer aux travailleurs les jours de grève alors que ceux-ci s’étaient mis en droit de retrait. Un bras de fer qui continue entre travailleurs qui défendent leurs droits et une direction qui se montre butée. Les usagers trinquent aussi dans l’affaire. Ils pourraient bien le faire savoir.