La sénatrice Catherine Procaccia du parti de droite Les Républicains a présenté le 3 mars dernier un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, sur l’affaire du chlordécone aux Antilles.
Le rapport montre que les recherches sont trop lentes surtout en ce qui concerne la santé de la population, elle précise : « Il n’y a jamais eu de vrai financement de la recherche » et qu’on « ne sait pas vraiment comment ils [les projets de recherche] ont été choisis ». Des éléments qui continuent de confirmer le scandale. La sénatrice ajoute aussi que l’État n’a pas géré correctement la crise, avec des mesures insuffisantes…
Après que le ministre de la Droite, Jacques Chirac à l’époque, eut permis l’empoisonnement de la population antillaise, aujourd’hui les parlementaires nous présentent leur rapport. Pas la peine qu’ils jouent les indignés, c’est bien leur monde qui fonctionne ainsi. La preuve avec le non-lieu actuel autour de l’affaire. Une belle preuve d’hypocrisie.