Les grèves et mobilisations contre la réforme des retraites entamées depuis janvier dernier se poursuivront au-delà du 7 mars. Dans ce contexte, la journée du 8 mars trouve une résonance particulière.
En effet, la réforme des retraites de Macron, serait encore plus injuste pour les femmes, les premières concernées par les carrières hachées du fait du sous-emploi aggravé par les grossesses.
Plusieurs syndicats mobilisés contre la réforme des retraites ont décidé de marquer cette journée de lutte pour les droits des femmes par diverses manifestations. Dans la continuité de la poursuite de la grève contre le projet de démantèlement des régimes de retraite, une marche partira de la Maison des syndicats pour la rue piétonne au centre-ville où des prises de paroles seront effectuées.
L’Union des femmes de Martinique organisera un débat le soir à 18 heures à la Maison des Syndicats, après la projection du film « Debout les femmes » et Culture Égalité proposera une performance de deux minutes. Combat ouvrier a appelé ses sympathisant(e)s à participer à ces manifestations.
Manifestation provenant du mouvement ouvrier
En 1977, les Nations unies, sous la pression des mobilisations de femmes dans le monde, ont fait du 8 mars la Journée internationale des droits des femmes, C’est une manifestation qui vient du mouvement ouvrier révolutionnaire pionnier dans la lutte pour l’émancipation des travailleurs et des femmes. Cette initiative a été prise en 1911 par la 2ème internationale ouvrière.
Vive la journée de lutte
Aujourd’hui, alors qu’avec la réforme des retraites Macron, les femmes continuent d’être discriminées, les luttes pour ces droits doivent continuer car, comme le disait le socialiste August Bebel dans son livre La femme et le socialisme : « Il ne peut y avoir d’émancipation humaine sans indépendance sociale et égalité des sexes ». C’est toujours vrai et c’est une raison, toujours actuelle, de manifester ce jour-là.