Un an après le début de l’invasion russe en Ukraine, le 24 février 2022, le bilan est catastrophique pour les peuples ukrainien et russe. Ce sont des milliers d’obus qui sont tirés chaque jour.
À l’échelle internationale, la tension devient de plus en plus vive entre d’un côté les États-Unis et ses alliés européens et de l’autre la Russie et la Chine.
Depuis le début de la guerre, le nombre de victimes est difficile à évaluer. Selon les renseignements britanniques, environ 60 000 soldats russes ont été tués. Le chef d’État-major norvégien Eirik Kristoffersen a affirmé qu’il y aurait 100 000 morts ou blessés parmi les soldats ukrainiens. Chez les civils, près de 19 000 personnes ont été tuées ou blessées, dont 461 enfants en Ukraine.
Les aides financières destinées à l’Ukraine ne cessent de croître. En une année, 166 milliards d’aides financières lui ont été accordées. Les États-Unis ont envoyé 73 milliards d’euros, et l’Union européenne 50 milliards. Des dizaines de milliards supplémentaires sont prévus pour cette année.
Tandis que des gens meurent par milliers, les grandes puissances se livrent à des jeux de rôle qui pourront faire évoluer les évènements vers de nouvelles tensions.
Le 23 février l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution réclamant le retrait des troupes russes en Ukraine. La Chine s’est abstenue et a proposé un plan de paix de douze propositions pour sortir de la guerre, sans condamner l’invasion russe. Du côté de l’Occident, en particulier des États-Unis, le plan de paix a été critiqué et ils en profitent pour mener une campagne contre la Chine. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a affirmé que la Chine envisageait de fournir des armes à Moscou. Le porte-parole du ministère chinois Wang Wenbin a nié, accusant les États-Unis de « propager de fausses informations ».
On entend de plus en plus parler « d’économie de guerre », de « faire face à un combat de haute intensité ». De ce fait les budgets militaires explosent, notamment en Europe occidentale, aux États-Unis, et en Chine.
Pour eux, il s’agit de préparer les peuples à un conflit plus large en désignant l’ennemi à abattre. Si nous voulons vivre dans un monde de paix, les travailleurs du monde entier devront tout d’abord refuser de soutenir ces dirigeants va-t-en-guerre. Puis ils devront se préparer à transformer cette guerre qui se prépare contre les peuples en une guerre contre le système capitaliste.