La prolifération des algues sargasses dans l’océan Atlantique a commencé très tôt cette année. Un chercheur de l’Université de Floride indique que la prolifération aurait même doublé entre décembre et janvier.
Les informations recueillies grâce aux satellites confirment ce phénomène. Il y a actuellement un banc de sargasses s’étalant sur 8 000 km de longueur sur 400 de large entre les côtes africaines et la mer des Caraïbes. Plusieurs millions de tonnes risquent de s’échouer sur les côtes des îles de la Caraïbes, du Golfe du Mexique et de la Floride. Les échouages vont entraîner des émanations de gaz toxique, en particulier le sulfure d’hydrogène, dû à la décomposition des algues. Ce gaz émet des odeurs pestilentielles, attaque les métaux, est nocif pour la santé et peut tuer à une concentration où on ne le sent plus.
Sur la petite île de la Barbade 1 600 bennes de sargasses sont déjà ramassées chaque jour ! Et la catastrophe reste à venir. Pour l’instant aucune mesure d’am-pleur pour le ramassage des algues n’est organisé en Guadeloupe ou en Martinique. Face au danger et à l’inertie de l’État sur ce sujet, une mobilisation de la population s’impose.