Il n’a pas plu durant trois semaines. Lors de tels épisodes de sécheresse, le soleil tape fort, il fait très chaud, la végétation dépérit, les mares, cours d’eau s’assèchent comme les retenues d’eau agricole.
Pour les éleveurs, les agriculteurs, c’est douloureux de voir bêtes et plantes assoiffées, voire mourir et les revenus s’évaporer. Dans les entreprises et les champs, sur les routes, les travailleurs souffrent de la chaleur, d’insolations. Dans les foyers, les coupures et restrictions d’eau continuent de plus belle, avec un nouveau prétexte.
Oui c’est le Carême. De tels épisodes se reproduisent chaque année ou presque. Qu’est-ce qui est fait pour prévenir les nuisances ? Quasiment rien. Aucune anticipation de la part des pouvoirs publics et des patrons des entreprises. La sécheresse est intervenue après plusieurs semaines de pluie quotidienne. L’eau se perd faute d’infrastructures adaptées pour la stocker. Des millions de litres d’eau se perdent à cause des canalisations vétustes.
Quant à la souffrance au travail, elle pourrait être réduite par des équipements et des horaires adaptés. Ces équipements basiques sont tout à fait accessibles, mais comme tout ce qui concerne la population, rien n’est fait, à moins que les concernés ne se mobilisent pour l’imposer.