À plusieurs reprises, le 23 mars, le 11 avril, les vols régionaux venant et partant de Guadeloupe ont été annulés, entraînant la colère des voyageurs qui ne recevaient aucune information sauf l’annonce : « Les passagers sont invités à contacter leur compagnie aérienne ».
La direction de l’aéroport Pôle Caraïbes se gardait bien de leur donner des explications. Comment justifier que dans un aéroport classé international les services du Contrôle aérien de Guadeloupe soient fermés le jour en question ? Il ne s’agissait pas d’une grève mais bien d’un manque de personnel, il manquait trop de contrôleurs aériens ! En quelques années le nombre de contrôleurs a été divisé par deux. De plus, les nouvelles recrues ne peuvent pas être intégrées avant d’acquérir la qualification propre à chaque aéroport, ce qui prend plusieurs mois. Le directeur basé en Martinique parle de sept contrôleurs en formation. Or, il en manque une quinzaine !
Pour une activité indispensable à la sécurité des vols les responsables de Pôle Caraïbes font des économies ! Quitte à désorganiser complètement les services.