Après une semaine de grève, un protocole d’accord a été établi entre la direction et les grévistes des urgences du CHUM.
Les soignants des urgences étaient entrés en grève pour protester contre le manque de moyens à la fois matériels et humains. Ils exigeaient des embauches et plus de matériel, notamment des brancards. Ce manque de moyens impacte leurs conditions de travail. Ils se retrouvent surchargés de tâches et fatigués. Les agents dénonçaient également un manque de sécurité. Faute de moyens, le temps d’attente entre l’arrivée et la prise en charge des patients est trop long. Résultat : il arrive que le patient et/ou son accompagnateur, se montre agressif envers le personnel soignant. La grève terminée, les agents des urgences ont obtenu entre autres, la mise en place de deux vigiles supplémentaires et le renfort de six brancardiers.