CO N°1312 (23 septembre 2023) – Dans les entreprises

L’écho de Jarry

SGEC Gaddarkhan : Samedi ? Ça me dit pas

Le patron voudrait qu’on commence à travailler le samedi pour avancer plus sur les chantiers. Non merci ! La semaine est déjà assez longue comme ça.

EDF PEI Jarry : tous en congés ! 

Après la grève, la direction s’était engagée à régulariser les carrières de certains agents et à verser des primes spécifiques avant le 30 juin. Mais elle met beaucoup de temps à s’exécuter. Son excuse : il y avait des congés aux ressources humaines.

De qui se moque-t-elle ? Alors lorsque les ouvriers sont en congés, l’usine est à l’arrêt et les profits avec ?

EDF PEI Jarry : wi, nou fou !

Le bruit court dans l’usine que les salariés qui ont fait grève dernièrement seraient fous et violents. Eh bien, pourquoi pas ? On peut rapidement devenir fou et violent quand on a un patron qui s’enrichit en volant sur les salaires et en jouant avec la vie des salariés.

La voix des communaux (Abymes)

Trop ou trop peu ?

Quand certains agents cherchent à réclamer des primes auxquelles ils ont droit, ils s’entendent dire : « Vous gagnez déjà trop, que voulez-vous encore ? ». Nous aimerions bien gagner le même « trop » que les meilleurs salaires de notre collectivité.

Échos des hôpitaux (Martinique)

Nos salaires doivent primer

Le gouvernement a annoncé la création d’une « prime de pouvoir d’achat » pour la fonction publique hospitalière, d’un montant de 300 à 800 € en fonction du salaire, et avec un plafond. En une seule fois ! Les augmentations de prix, nous ne les subissons pas une seule fois, mais à chaque fois qu’on passe à la caisse ou qu’on paye une facture. Ce qu’il nous faut, c’est l’augmentation des salaires au même rythme que celle des prix.

Échos de l’aéroport

Air Antilles : incertitudes pour les emplois

Il se dit déjà que les différentes compagnies ou États de la Caraïbe qui veulent se partager Air Antilles n’envisagent pas de garder ses 300 employés. Ces derniers se préparent à lutter pour garder leur activité.

Chantiers en lutte (Martinique)

BTP : Une petite idée pour obtenir un vrai salaire

Pour qu’un OQ2, par exemple, puisse obtenir une véritable augmentation de salaire, correspondant au coût réel de la vie, il aurait fallu que les travailleurs du BTP soient mobilisés et revendiquent par la lutte, une augmentation de 500 € net par mois. Soit pour un OQ2, un salaire net de 2032,48 € au lieu d’un salaire net de 1532,48 € qu’il touche actuellement.

Pôle emploi (Guadeloupe)

Pas de moyens, pas de résultats !

Toutes les agences manquent de personnel. Les agents en arrêt maladie sont remplacés au lance pierre, les départs à la retraite c’est pire, quant aux collègues de l’indemnisation, n’en parlons même pas. Tant que les directions locales pourront malgré tout avancer de « bons » chiffres, ce sera toujours au détriment de la santé de ceux qui restent et qui s’esquintent.

Échos des hôpitaux (Guadeloupe)

Aux Urgences : ça régresse !

Autre illustration du manque de matériel chronique à l’hôpital : les malades ne disposent pas toujours de couverts et de gobelets pour prendre leurs repas. C’est le personnel qui jusque-là atténuait cette misère en leur apportant le nécessaire. Mais l’encadrement vient d’interdire cette pratique, sans apporter de solution. C’est à l’image de toute la direction !