Le 6 octobre, l’ARS publiait une alerte sur la qualité de l’eau. De nombreux quartiers des villes de Pointe-à-Pitre, les Abymes et Morne-à-l’Eau ne pouvaient pas consommer l’eau courante pour la boisson, la préparation d’aliments, ou le brossage des dents. Les écoles de la ville des Abymes ont dû fermer. Certaines n’ont rouvert que le 13 octobre. Le 2 octobre, un communiqué du SMGEAG (Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe) informait la population des villes de Sainte-Anne, Saint-François et la Désirade que l’eau ne pouvait pas être consommée à cause d’une contamination par des bactéries de système digestif. Qu’en terme élégant ces choses là sont dites. Il s’agissait de merde !
Fin septembre, ce sont les villes du Moule et de Petit-Canal qui subissaient cette interdiction. Le 10 octobre différents quartiers de Sainte-Rose étaient avisés que l’eau était trouble et contenait « de fortes concentrations d’aluminium ». Il était donc conseillé de ne pas la donner à boire « aux enfants et aux personnes dialysées ». En réalité une telle eau est dangereuse pour tous, l’aluminium se retrouve dans le cerveau et peut causer la maladie d’Alzheimer. Ces conseils sont tout simplement criminels. Tout cela est ponctué régulièrement par des coupures d’eau de six heures au moins. Cette situation est due à la vétusté du réseau d’eau et du réseau d’assainissement. On estime à deux milliards d’euros les sommes pour reconstruire ces réseaux.
Si la population ne se mobilise pas en masse pour obtenir cette reconstruction totale, nous en aurons encore pour de longues années sinon pour toujours à subir cette situation ! Il faut que cela cesse et le plus vite possible !