Depuis plus de 15 jours, les salariés de MétalDom Pointe des Grives, comprenant une trentaine de salariés et appartenant au groupe de Lionel Monplaisir sont en négociation salariales avec leur direction.
Ils réclament des augmentations de salaires de 500 € net minimum par mois.
En effet, les salariés considèrent que leurs salaires sont très loin du coût réel de la vie. Ils ne se sont pas gênés pour dire à leur direction comment ils ont été informés par la presse ( RCI du 16 octobre 2023 ) de la situation de leur patron. Sur ce média, il est écrit que leur patron : « Lionel Monplaisir reconnaît le montant de ses salaires jugés « excessifs » par les enquêteurs. Établis à 209 000 euros en 2018, ils auraient augmenté de 384 % en 3 ans ». Donc, pour eux, leurs revendications sont plus que légitimes, d’autant plus qu’il y a des salariés, qui, après plus de 10 ans d’ancienneté au sein de l’entreprise, touchent un salaire mensuel de misère payé au SMIC, soit 1747,20 € brut.
Pas très à l’aise face à cette situation, la direction fait traîner volontairement les choses en renvoyant chaque réunion au lendemain. Elle a aussi eu le toupet, lors d’une réunion, de dire aux représentants du personnel que « ce qu’ils revendiquent là est trop haut ». Mais les ouvriers commencent à hausser le ton.
Après plusieurs rencontres, la direction a proposé une prime de 1 300 euros sans parler des 500 € net d’augmentation. Une telle proposition ne correspondait pas aux attentes des ouvriers mobilisés.
Puis la direction a proposé de presque doubler le montant de la prime avec une augmentation de 5 % sur les salaires. Les ouvriers eux, veulent, en plus de la prime, une véritable augmentation uniforme des salaires pour tous. Ils ont bien l’intention de faire céder la direction !