CO N°1319 (13 janvier 2024) – Dans les entreprises

Écho des Télécoms

Avertissement avec frais

La direction d’Orange Antilles Guyane a finalement jeté à la rue un travailleur malgré une grève de près de 3 semaines. En compensation elle s’est engagée à mettre en place des mesures d’accompagnement pour ce travailleur. Il reste qu’elle a dû se heurter à la solidarité ouvrière pour combattre son sale coup et cela comptera pour la suite.

Tiens, tiens …

Le nouveau ministre délégué à la transition numérique a reconnu, lors de sa toute nouvelle nomination que 7 millions de ménages ne sont pas éligibles à la fibre.

Dégraisser, racler et étriller

L’État irait accorder aujourd’hui jusqu’à 600 euros d’aide pour l’achat et la mise en place de paraboles aux particuliers. Forcément, à force de favoriser les suppressions d’emplois, il n’y a plus de techniciens nécessaires pour installer la fibre.

Pawòl a travayè bannann

SCEA plantation : grève des travailleurs

15 jours après leur grève pour exiger le paiement de leur salaire du mois de novembre, les travailleurs de la SCEA sont à nouveau en grève. Ils exigent le paiement du salaire du mois de décembre, celui de la prime de fin d’année et le remboursement des agios.

SCEA plantation : la  solidarité de tous est nécessaire

Face à ce patron récalcitrant nous comptons sur la solidarité de l’ensemble des travailleurs de la banane. Nous ne sommes que quatre travailleurs permanents sur la plantation, mais déterminés à obliger le patron à nous respecter.

SCA Bois Debout : la table a été mise trop tard

Le 22 décembre les patrons de bois debout ont invité les travailleurs à partager un repas de fin d’année, mais à notre sortie à 13h le repas n’était pas arrivé, tout le monde est parti. Ainsi, une toute petite partie de l’argent provenant de notre exploitation est allée à la poubelle. Au lieu de nous offrir un repas fictif, pourquoi n’augmentent-ils pas nos salaires ?

Échos des hôpitaux (Guadeloupe)

Hémodialyse : on rase gratis ?

La préparation cutanée des patients se fait au bistouri chirurgical car il n’y a plus de rasoir : quel grand luxe !

Hémodialyse : il faut être des patients… patients !

Les week-ends et jours fériés, il n’y a plus de brancardiers. Cela rallonge énormément le temps d’attente pour les patients pourtant fragilisés. Faut-il croire que les jours de fêtes les soins sont différents ?

Maternité : on fait  valser les aides-soignantes

C’est devenu une habitude : une seule aide-soignante par équipe et qui en plus doit assurer les deux services ! Parfois elle doit même assurer deux fonctions, celle d’A.S et celle d’Aide puéricultrice. Voilà une image d’un hôpital public ayant reçu son accréditation sur la peau de son personnel.

Hôpital de Pointe-à-Pitre/ Abymes : un CHU ?

Sous prétexte de gestion de lits, la direction s’est permis d’écrire aux médecins, de s’assurer de la sortie le plus vite possible de patients pour assurer les rentrées du week-end du nouvel an !

Échos des hôpitaux (Martinique)

Aux Urgences : on en a ras le bol !

Les Urgences de la Meynard étaient surchargées durant les derniers jours de fête. Manque de lits pour faire face à l’augmentation du nombre de patients et plages opératoires débordées. La réorganisation prévue par la direction n’était pas au rendez-vous. Soins et prises en charge limites, fatigue et ras le bol ! Ce n’est plus possible !

Et ça commence à s’entendre !

Des délégations de collègues accompagnées par les syndicats ont fait remonter cette souffrance auprès de la direction. Mais les replâtrages à la petite semaine, ça ne suffit pas. Et il se dit qu’il faudra s’organiser avec un mouvement d’ampleur, toutes catégories confondues, aux Urgences, mais aussi dans les services, pour se faire entendre et arracher des moyens et effectifs nous permettant de travailler sereinement.