En Martinique, sur 210 000 logements, 34 800 sont vides, soit un sur six. C’est une aberration compte-tenu du nombre de sans-abris, ou encore de familles précaires chez qui logent parfois trois générations en même temps.
La plupart des logements vacants sont considérés comme insalubres. Ces bâtis nécessitent donc une rénovation mais de nombreux travailleurs abandonnent ces maisons faute de pouvoir payer les réparations.
Les travailleurs peinent à se loger. La cause principale est le salaire insuffisant qui ne permet pas de payer un loyer ou encore les traites d’un crédit immobilier. Ainsi, le nombre de demandes pour un logement à loyer modéré, soit un logement social, est en forte hausse en Martinique avec plus de 14 000 demandes.
Ce problème du logement s’inscrit dans le système capitaliste où tout est une marchandise, y compris le besoin vital de se loger, dans le but de générer des bénéfices pour les promoteurs et spéculateurs de toutes sortes.
C’est une énième preuve de l’absurdité du capitalisme et de l’urgence de le remplacer par un système communiste débarrassé de la recherche de profits à tout prix.