Nous avons deux candidats de Combat ouvrier, Jean-Marie Nomertin pour la Guadeloupe et Gabriel Jean-Marie pour la Martinique sur la liste de Lutte ouvrière aux élections européennes. Nous sommes la seule liste à affirmer qu’il faut renverser le capitalisme.
Le capitalisme est un système inégalitaire, injuste et aussi destructeur. La grande bourgeoisie accumule des centaines de milliards d’euros chaque année en maintenant des millions de travailleurs de par le monde dans l’esclavage salarié. En France, les entreprises du CAC 40 (les 40 plus grandes entreprises françaises) ont engrangé de si grandes fortunes qu’elles peuvent payer des PDG comme celui de Stellantis, 100 000 euros par jour ! Combien de travailleurs de la santé, d’ouvriers d’usines ou de plantations sont usés par le travail souvent pour des salaires qui ne leur permettent pas de vivre décemment. Quand un salarié a la chance d’avoir un emploi, il doit subir la pression patronale, les cadences infernales. Cette politique patronale d’exploitation tue. Le décès de la salariée du Crédit agricole sur son lieu de travail en est un exemple, c’est la conséquence de plusieurs années de harcèlement. Combien de chômeurs, de précaires tentent de survivre avec des revenus de misère. Après avoir durci les conditions d’indemnisation des chômeurs, le gouvernement se prépare à attaquer à nouveau les chômeurs en appliquant une nouvelle réforme.
Aux Antilles comme en Outre-mer en plus de l’exploitation nous subissons le mépris de l’État colonial français. La révolte de la population kanake, suite au projet de loi adopté le 15 mai par l’Assemblée nationale, a mis le feu aux poudres. La réponse de l’État a été la répression en envoyant des milliers de gendarmes et autres forces de répression à 17 000 km.
À Mayotte la crise sanitaire a causé la mort d’un enfant de trois ans et d’une femme de 62 ans, tous deux morts du choléra. L’accès à l’eau est un problème crucial, un tiers des habitants de Mayotte ne sont pas raccordés à un réseau d’eau potable. Le problème de l’accès à l’eau en Guadeloupe comme en Martinique se pose aussi. On nous dit que l’État n’a pas les moyens, qu’il est endetté, qu’il doit faire des économies. Partout on entend la même chanson. Mais aucun de ces notables, candidats à ces élections n’envisagent de prendre sur les profits des capitalistes pour financer les réseaux d’eau potable ou pour embaucher ou encore pour augmenter les salaires. Ils s’inclinent tous devant cette bourgeoisie. C’est elle qui domine le monde et écrase partout les travailleurs. Elle divise les populations et les travailleurs immigrés. Les guerres en Ukraine, à Gaza, au Congo, le désastre humain en Haïti, montrent la barbarie de ce système.
La liste de Lutte ouvrière « le camp de travailleurs », conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier permet aux exploités de voter pour leur camp en faisant le seul vote utile dans ces élections. Voter pour notre liste, c’est affirmer que les travailleurs devront renverser ce système responsable des crises, des guerres, de l’exploitation et de toutes les formes d’oppression, afin de bâtir une société débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme.