Un nouveau monde ne pourra naître que par une nouvelle révolution sociale. En son temps, la Révolution française a fait tomber beaucoup de frontières. La révolution prolétarienne pourra TOUTES les abattre, parce qu’en plus de supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme, elle pourra supprimer la domination des pays riches sur les pays pauvres.
Par rapport à cette perspective, les élections au Parlement européen ne sont bien sûr qu’une péripétie. Mais, dans cette période où les larbins de la bourgeoisie, les nationalistes, les souverainistes et les racistes ont micros ouverts, faisons entendre cette perspective ! […]
Et, après nous être rassemblés dans le vote, rassemblons-nous pour construire le parti communiste révolutionnaire internationaliste qui manque cruellement à la classe ouvrière.
Pas un parti de politiciens, qui demande aux travailleurs de voter en expliquant qu’ils s’occuperont de tout une fois élus. Ces partis existent déjà et n’ont pas d’autre objectif que d’accéder à la mangeoire pour servir la soupe aux capitalistes.
Il faut un parti d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs, de chômeurs, de retraités du monde du travail, présent dans le plus grand nombre d’entreprises du pays, non seulement pour contribuer à ce que les travailleurs se défendent dans la lutte de classe, mais aussi pour qu’ils se forgent une opinion politique révolutionnaire.
Il faut un parti de femmes et d’hommes des classes populaires conscients d’avoir à changer les choses par eux-mêmes. Parce que c’est toujours d’en bas, du petit peuple, des travailleurs, des exploités, que sont nés les véritables changements.
Ce parti doit bien sûr s’appuyer sur la jeunesse ouvrière et intellectuelle qui cherche le chemin de la révolution. Et nous lui disons que ce chemin passe par la mobilisation massive des exploités. Car, sans les millions de travailleuses et de travailleurs, il est non seulement impossible de monter à l’assaut des forteresses du grand capital et de les transformer en place fortes de la révolution, mais il est aussi impossible de faire le poids contre le pouvoir et ses forces de répression.
Les opprimés et les exploités peuvent endurer bien des souffrances et vivre au milieu des horreurs parfois des mois et des années, il finit toujours par y avoir des révoltes et des insurrections, c’est-à-dire des moments où des millions de femmes et d’hommes découvrent leur pouvoir d’agir.
Alors, qu’on soit dans une période de recul ou de remontée des luttes, le seul objectif qui vaille est celui du renversement de la société capitaliste ! Défendons- le avec ténacité et enthousiasme au cœur du monde du travail, dans les entreprises et dans les quartiers populaires ! […]
Chacun des votes qui se porteront sur notre liste sera un pas vers la reconnaissance du programme de la révolution prolétarienne.