Le 14 mai, une trentaine de personnes originaires d’Haïti ont été interceptés au large de la Guadeloupe sur un voilier. La préfecture avait dans la foulée décidé de les renvoyer à la frontière le 15 mai.
Mais quel genre de mépris doit-on avoir pour vouloir renvoyer dans les mêmes conditions ceux qui ont fui la violence des gangs, la misère, la faim… ?
Quatre avocats se sont opposés à la reconduite vers la frontière haïtienne. Les expulsions ont donc été suspendues le temps que soient analysées les demandes d’asile. Ces avocats ont subi des menaces, sur les réseaux sociaux pour avoir aidé les migrants.
À l’heure où les idées racistes, xénophobes et anti-ouvrières de l’extrême droite prennent de l’ampleur, il est important d’affirmer que les pauvres du monde n’ont pas de patrie.
Liberté de circulation et d’installation pour tous !