Le samedi 25 mai, le Collectif des ouvrières et ouvriers agricoles empoisonnés par les pesticides tenait une conférence de presse en présence de deux de leurs avocats.
Ils ont dénoncé des « obstacles » rencontrés par leurs avocats pour le traitement des dossiers d’indemnisation des victimes du chlordécone. Serenus, président du Collectif, dénonce un « coup de force de l’État et de ses administrations visant à imposer que toutes les victimes passent par le canal d’une association, afin d’empêcher que les victimes ne soient valablement indemnisées ». Rien que cela ! Toujours selon le Collectif, « Quand ces dossiers sont déposés auprès du Fonds d’indemnisation, ils sont illégalement détournés vers l’association Phyto-Victimes qui est chargée de les traiter ».
Au départ de la loi de financement de la Sécurité Sociale de 2020 qui crée le Fonds d’investissement des victimes de pesticides, nul n’ignorait que les fonds destinés à l’indemnisation étaient insignifiants. Les ouvriers agricoles devront encore se battre pour de vraies indemnisations.