Sur certains chantiers du BTP, dans la métallurgie et parmi la population, ce sont les mêmes réflexions qui se faisaient entendre.
Pour certains : Mwen pé ké voté. Paskè, piès sé kandida-a pa dakô ant yo. É nou paka konprann ayen sa yo ka pwopozé ». (Je n’irai pas voter au deuxième tour. Parce que, les candidats passent leur temps à se quereller entre eux. Et je ne comprends rien de ce qu’ils proposent).
Ou encore « Sé toujou menm bagay la, yo ka fè anpil pwomès. É an fwa yo élu, yo ka oubliyé sa yo té pwomèt la. Sanmdi, mwen péké voté, mwen ka rété la kay mwen,. Mwen pa anvi pèd tan mwen ». (C’est toujours le même chose, les candidat.es font de belles promesses. Et une fois élu.es, ils ou elles ont tout oublié de leurs promesses. Je n’irai pas voter. Je n’ai pas envie de perdre mon temps).
Et après les résultats obtenus, certains travailleurs ont limité leur réactions en disant : « Heureusement que je ne me suis pas déplacé, ils n’avaient pas besoin de mon vote pour être élus ».