Le jeudi 18 juillet dernier, les agents des Urgences du centre hospitalier Pierre Zobda Quitman ont effectué un débrayage de plusieurs heures pour crier leur ras le bol.
Dans le journal télévisé, une infirmière a expliqué qu’ils étaient en manque d’effectifs depuis une semaine. Chaque fois, cette situation génère de la maltraitance vis-à-vis des patients qui ne peuvent être pris en charge correctement. Patients parfois renvoyés chez eux, que l’on peut voir revenir quelques heures ou quelques jours plus tard, plus mal en point. Les agents eux s’épuisent à se démultiplier, d’un poste ou d’un service à un autre, ou courant à la recherche de matériel manquant. De plus, ils ne voient pas d’embellie à l’horizon ! Ainsi, certains agents parmi eux devraient partir en retraite, mais aucune indication n’est donnée pour leur remplacement. D’autres devraient partir en formation. Mais là encore, la direction n’avance pas de propositions. Encadrement et direction ne sont jamais pressés ou même préoccupés de tenir informés les agents. Ils « jouent les malins » avec les effectifs accordés au compte-goutte. Alors, parmi les salariés, la fatigue, l’inquiétude et l’exaspération montent. Elles pourraient bien un jour ou l’autre éclater sérieusement ! Il faudrait que l’ensemble des hospitaliers qui galèrent dans des conditions déplorables se mettent tous ensemble pour imposer leurs exigences face à un pouvoir qui se moque bien des services publics. Ils l’ont déjà fait par le passé !