Le groupe Valéo, géant de la sous-traitance automobile, dont les profits ces dernières années ont tourné autour de 200 millions l’an, a décidé la fermeture de son usine de Suze sur Sarthe.
270 salariés vont perdre leur emploi, alors que la fabrication de radiateurs de chauffage tourne à fond et nécessite même de faire appel à des intérimaires.
Deux autres usines du groupe sont sous menace de fermeture. La colère gronde chez les travailleurs que la direction cherche à lanterner en faisant miroiter la possibilité d’un repreneur.
À l’usine Valéo d’Etaples dans la Somme, qui produit des alternateurs pour les constructeurs du monde entier, la direction licencie une centaine d’intérimaires. Et elle augmente la pression sur ceux qui restent.
À l’usine Stellantis de Poissy, où sont fabriquées l’Opel Mokka et la DS3 Crossback, des travailleurs débrayent pour dire qu’ils en ont assez des suppressions de postes.
L’équipementier automobile Forvia supprime 10 000 emplois en Europe ; un vaste plan de suppressions d’emplois qui va toucher une centaine de travailleurs en France.
Les 170 travailleurs de la plateforme logistique Easydis, propriété du groupe Casino ont appris que l’activité de la plateforme s’arrêtait. Les licenciements s’étaleraient de mi-novembre à fin novembre. La direction dit « rechercher activement » un repreneur !
À Photowatt, dans l’Isère, les travailleurs du site de production de panneaux solaires débrayent pour dénoncer la fermeture déguisée de leur usine au travers d’une cession à la start-up Carbon. Cette dernière pourrait ainsi bénéficier de l’argent public. Les travailleurs refusent ce projet.
Ils réclament leur reclassement chez EDF-Renouvelables qui est propriétaire de l’usine. Riche à milliards, la société filiale d’EDF appartient à l’État !
Les travailleurs sont sacrifiés sur l’hôtel du profit des actionnaires. Ces derniers empochent l’argent public tandis que l’État à leur service, aspire celui des travailleurs.