Le président d’Israël Benyamin Netanyahou est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la cour pénale internationale. Cela n’a pas empêché l’annonce qu’il bénéficierait de l’immunité s’il venait en France.
Avec de tels soutiens des dirigeants français, il n’est pas étonnant qu’il continue à faire massacrer les Palestiniens de Gaza. Les civils, femmes et enfants en particulier, souffrent de la faim. Les groupes humanitaires qui viennent livrer de la nourriture sont attaqués par l’armée israélienne. Le dernier week-end de novembre, ayant eu trois membres tués par l’armée d’Israël, le groupe américain « US World Central Kitchen » a décidé d’abandonner ses livraisons à Gaza. Souvent des habitants de Gaza sont tués lors de la distribution de nourriture par des groupes humanitaires.
À l’heure où 44 000 Palestiniens de Gaza ont été tués, il est question de trêve pour obtenir le retour des derniers otages israéliens retenus par le Hamas. Une délégation du Hamas doit participer au Caire à des négociations pour une trêve à Gaza.
Mais l’avenir est sombre pour les survivants de Gaza : l’armée israélienne a écrasé leurs logements, ils sont à la rue. Ses soldats incendient les logements.
Des chercheurs de différents pays connaissaient de magnifiques monuments à Gaza. Certains, datant de plus de 700 ans, sont détruits par Israël. Ils jugent que cette guerre est un véritable « nettoyage ethnique », privant les Palestiniens de leur histoire, de leur culture.
Sur ce petit territoire, grand comme un quart de la Guadeloupe, vivaient plus de deux millions de Palestiniens. Le gouvernement d’Israël leur imposait des « colons » : il encourageait des Israéliens à venir s’installer sur le territoire palestinien. Le gouvernement de Netanyahou, en poursuivant ces destructions et ces crimes, envisage de chasser les derniers Palestiniens de Gaza.