À la fin de la séance plénière de l’Assemblée de Martinique du 28 novembre dernier, des élus ont réagi par une motion à de prétendues injonctions faites par le président du RPPRAC, Rodrigue Petitot, à la suite d’une interview du préfet Jean Christophe Bouvier sur la chaine Martinique La Première.
Dans une vidéo mise en ligne en début de semaine, Petitot demandait le remplacement du préfet et appelait à faire pression sur les maires pour qu’ils manifestent leur désaccord avec les propos du préfet en fermant les mairies.
Ces élus pleurnichent alors qu’ils n’ont jamais rien fait de valable contre la vie chère. C’est Petitot qui aujourd’hui le fait. C’est lui qui a relancé le mouvement de masse contre la vie chère. Pas eux !
Aujourd’hui, les notables unis autour du président de l’association des maires, du président du Conseil exécutif et autres député et sénatrice, cherchent à se montrer vigilants pour « ne pas répondre aux injonctions » et « défendre la démocratie ». Et bla, et bla, et bla !
Mais ces élus se sont montrés beaucoup moins vigilants et encore moins courageux lorsqu’il s’est agi pour eux de signer le fameux « protocole d’objectifs et de moyens » du 16 octobre 2024. Ils n’ont pas été gênés de montrer ainsi leur complicité avec l’État et les représentants de la grande distribution en se courbant devant ces derniers. En fait, ils se sont ainsi précipités dans les bras du préfet et de la procureure pour tenter de faire taire le président du RPPRAC mais aussi les travailleurs et la population mobilisés contre la vie chère.