La réduction et la suppression du nombre de jours fériés non travaillés sont bel et bien le nouvel objectif du gouvernement, mais aussi des capitalistes dont il est le porte-parole. Le Groupe Bernard Hayot (GBH) ne dira pas le contraire.
Le propre du capitaliste, c’est de ne rejeter aucun moyen pour faire suer du profit aux travailleurs. Et GBH est fidèle à cette logique. Déjà, en 1982, lors de la mise en place de la cinquième semaine de congé, il refusait d’appliquer cette disposition en affirmant que les jours de fêtes locales devaient être considérés comme constituant cette cinquième semaine, à savoir, trois jours de carnaval, Vendredi saint et le 2 novembre. La CGTM avait alors intenté une action en justice et en 1983, elle avait eu gain de cause. Hayot avait alors dû se plier. Mais il n’a jamais renoncé à torpiller ces jours durant lesquels il ne peut pas exploiter les travailleurs et faire du profit. C’est ainsi qu’il a lancé en janvier une opération pour obtenir l’adhésion de ses victimes, les salariés, pour arriver à ses fins. Il a donc mené dans un de ses hypermarchés une « consultation sur la mise en place d’un nouveau formulaire de souhait de positionnement pour le travail des jours fériés ». Quelle hypocrisie minable !
Les capitalistes ne sont pas des philanthropes. Les souhaits des travailleurs ? Ils s’en contrefichent ! Leur seule et vraie préoccupation, c’est la quantité de profit qu’ils pourront soutirer sur leur dos. Et qu’importe la manière !