La voix des communaux (Abymes)
L’éveil des sens
Il n’y a pas moyen de travailler sereinement à Bokito. On entend tout ce qui se passe dans les bureaux d’à côté et dans les couloirs. En plus, comme les vitres des bureaux sont transparentes et donnent sur l’extérieur, des petits malins s’amusent à venir surveiller ce que nous faisons sur nos ordinateurs. On a l’ouïe et la vue. Manque plus que le goût, le toucher et l’odorat.
L’écho de Jarry
SGEC Gaddarkhan : paiement des salaires
Les salaires du mois de février sont finalement arrivés le 11 mars, avec une semaine de retard. Bien, maintenant il ne manque plus qu’à nous payer les agios…
Échos de France-travail
Un concours ou une mascarade ?
Ça devient une habitude à France travail. Le concours ouvert aux agents publics a été une véritable mascarade. Non contente de nous faire passer un QCM pour éliminer le plus grand nombre d’entre nous, la DG n’a pas été capable d’assurer la réalisation de l’épreuve dans les mêmes conditions pour tous.
Échos de l’aéroport
Air France : toujours moins…
Désormais, les passagers d’Air France au tarif Light Économie (le moins cher) ne peuvent plus sélectionner ou modifier gratuitement leur siège lors de l’enregistrement. Prochaine étape, ils restent debout ?
Échos de l’hôpital (Guadeloupe)
Sérieux ???
Une note de service aberrante : si coupure d’eau, utilisez des bouteilles d’eau pour les soins, la vaisselle…, alors que d’habitude il n’y a même pas d’eau à donner à boire ! On préconise même d’utiliser des sacs poubelle comme WC pour les patients ne pouvant pas se mouvoir. En cas de pénurie électrique, on nous demandera de pédaler sur vélo pour en fournir.
Échos de l’hôpital (Martinique)
Des solutions en trompe l’œil
Des centres hospitaliers et des Ehpad qui traitaient le linge dans le privé se retrouvent sans rien. L’entreprise privée a été liquidée et la solution actuelle c’est l’achat de draps et blouses jetables en grande quantité. Pendant combien de temps ???
Pawol a travayè bannann
Chlordécone : indemnisation au rabais
Le 11 mars 2025, la cour d’appel administrative a rendu un jugement en faveur d’une dizaine de plaignants sur 1236. Cela fait des années que des Antillais avaient porté plainte contre l’État. Ils demandaient réparation du « préjudice moral d’anxiété » lié à l’empoisonnement au chlordécone. Les plaignants bénéficieront d’une indemnisation allant de 5 000 à 10 000 euros.