Konba travayè bannan (Martinique)
La mise en chômage partiel, une aubaine pour l’entreprise
L’habitation « Malgré-Tout » située à Trinité a annoncé au CSE (Comité social et économique) la mise en chômage partiel des salariés durant trois mois. La cause, selon le patron, les pluies de ces derniers mois qui ont eu pour conséquence une baisse notable de la production. Balivernes ! La fatalité a bon dos. Le chômage partiel, c’est tout bénef pour l’entreprise, qui économisera dans la limite de 1 000 heures par an et par salarié, le versement des salaires qui sera assuré par l’État. Et la différence sur nos salaires ? Qui est-ce qui nous la paie ?
La sécurité en débat
Sur l’habitation « Petite Grenade » située dans la commune du Vauclin, s’est jouée l’histoire de l’arroseur arrosé, qui fait du bien. L’employeur, à la recherche de subventions, pour se la jouer bon élève, a fait venir tous les organismes : CGSS, Direction du travail, Médecine du travail. etc. Mais surprise, des questions de sécurité se posent concernant le hangar. Après les observations et sans hésiter, les experts ont infligé au patron une mise en demeure.
En voilà un qui risque de se faire moquer : tel est pris qui croyait prendre !
La voix des communaux (Les Abymes)
Adan on kalbas, tini dé kwi
La cuisine centrale de la Caisse des écoles fait à manger pour les cantines des Abymes et d’autres communes. La direction voulait rajouter la fabrication de repas pour la cantine du Moule. Mais comme le matériel de la cuisine est sous-dimensionné, les agents ont refusé. Voilà !
Écho des l’hôpitaux (Guadeloupe)
Mutualisation = exploitation
La future mutualisation des consultations externes et les admissions se précise. Les conséquences prévisibles : travail des week-ends et jours fériés imposés, pas d’information sur les tranches horaires, les récupérations, la rémunération. Faire plus avec moins d’agents, c’est la devise du CHU. Ne nous laissons pas faire !
Écho des l’hôpitaux (Martinique)
À l’hôpital, « Le repas n’est pas un soin » ?
Pour les patients, fatigués, venant de subir une intervention, ce n’est probablement pas un point de vue médical ! Après avoir laissé trainer les dossiers pour la mise aux normes de la cuisine, voilà la bonne raison avancée par la direction pour annoncer aux agents la fermeture de la cuisine et l’externalisation des prestations aux patients.
Ils démolissent nos métiers, nos emplois
La cuisine du CHUM est en train de se transformer en dépôt de barquettes. Et les collègues cuisiniers et cuisinières ne font plus de cuisine mais sont devenus des conditionneurs de barquettes. C’est ce qu’ils ont encore expliqué lors d’une conférence de presse. Un véritable sabotage, qui nuit à leur santé, à celle des patients et qui coûte cher !
Chantiers en lutte (Martinique)
Des milliers de morts pour les profits
21 000 morts et 13,5 millions de blessés : voilà le bilan des accidents du travail en France depuis 20 ans. Ceci ne fait état que des accidents déclarés et ne tient compte ni des agriculteurs, ni des travailleurs de la fonction publique et des travailleurs indépendants pour lesquels il n’existe aucune statistique. Les causes sont connues : la course à la rentabilité, l’aggravation des cadences, les économies sur la sécurité pour garantir les profits des patrons. Pour le monde du travail, le seul remède, c’est de se battre contre leur rapacité.