Le 31 mai un tunisien de 46 ans, Hichem Miraoui a été abattu de 5 balles par un de ses voisins, dans le Var. Le meurtrier s’en est aussi pris à un autre voisin d’origine kurde qu’il a blessé.
Il a déclaré à la police qu’il n’est pas raciste. Mais on a retrouvé chez lui des vidéos appelant sans ambiguïté à s’en prendre aux étrangers.
Ce nouveau crime raciste s’est produit un mois après le meurtre d’un jeune malien, Aboubakar Cissé, dans une mosquée du Gard. Le ministre de l’intérieur Retailleau s’est immédiatement exprimé sur les médias pour dénoncer ce crime contrairement à ce qui s’était produit lors du meurtre du jeune Cissé. Il s’est même fendu d’une visite à l’ambassade de Tunisie quelques jours après la mort du Tunisien. Mais personne n’est dupe de ces discours et des gesticulations de Retailleau.
Depuis des années, les discours racistes et la politique anti-immigrée s’affichent de plus en plus ouvertement aux plus hauts sommets de l’État.
La classe politique de droite comme de gauche, au service du grand patronat, n’hésite pas à reprendre à son compte les propositions les plus crasses de l’extrême droite. Retailleau lui-même, depuis qu’il est au gouvernement n’a cessé de durcir les mesures contre les travailleurs étrangers. Il cherche à flatter tous les réactionnaires de droite et d’extrême droite, à diviser les travailleurs et à les dresser les uns contre les autres. Faire semblant de dénoncer le passage à l’acte de certains racistes ce n’est donc qu’hypocrisie révoltante de la part de Retailleau. Tout comme les Darmanin, Bardella, Le Pen, le gouvernement Macron et son ministre de l’intérieur Retailleau, sont aussi responsables de la multiplication des actes islamophobes et racistes en France.
Les travailleurs conscients doivent leur opposer l’unité de tous les travailleurs face aux manœuvres de division des patrons et des politiciens à leur service.