Le 26 juin 2025, à Fort-de-France, la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS) a tenu une réunion à la Cour d’Appel de Fort-de-France avec les responsables des autorités judiciaires des Antilles-Guyane au sujet de la criminalité organisée.
Les chefs de cours et des magistrats en charge des affaires de criminalité organisée de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique étaient présents. Un protocole a été signé, pour, selon les autorités, « une mobilisation judiciaire inédite dans la région ».
Le trafic de la drogue s’est amplifié à travers le monde et devient de plus en plus dangereux pour les populations. Des jeunes sans perspectives ni avenir autre que le chômage se laissent gagner par l’argent facile. C’est le produit du système capitaliste. Ce n’est pas aujourd’hui que les autorités et les gouvernements successifs prennent des initiatives importantes pour combattre cette escalade de la violence, de trafics de drogue, la délinquance, l’insécurité, sans pouvoir les résoudre; même si le Parquet National Anti-Criminalité Organisée (PNACO) dit aujourd’hui mettre le paquet pour la surveillance, notamment en France : installation de conteneurs intelligents, criblage biométrique des employés portuaires, vidéosurveillance renforcée et usage de drones, et aussi une traçabilité logistique par codes PIN et badges sécurisés.
La CTM (Collectivité territoriale de Martinique) quant à elle, a mis en place des dispositifs pour combattre le narcotrafic à l’entrée des ports mais aussi aux abords des écoles et établissements regroupant des personnes.
Malgré tout, cela ressemble bien à la recherche d’une épingle sous une montagne de sable. À tel point qu’on a entendu sur les ondes un pécheur se plaindre, disant : « Cela commence à bien faire. Je ne suis pas assuré en me levant un matin de ne pas retrouver mon bateau ou mon moteur, volé par des trafiquants. Et si je me présente devant eux pour défendre mon outil de travail, je reçois une balle ».
Les raisons d’une telle dégradation se trouvent dans le pourrissement du système capitaliste. Pour s’enrichir : c‘est l’exploitation humaine de toutes sortes, pollution des terres agricoles, guerres à travers le monde pour piller les richesses du tiers-monde.
Alors, il ne faut pas s’étonner que des jeunes issus de la population pauvre, mais pas que, se retrouvent entrainés et soient tentés d’obtenir de l’argent au risque de leur vie.