Le 15 octobre dernier, Donald Trump a déclaré ouvertement que la C.I.A avait reçu l’autorisation d’intervenir au Venezuela.
L’agence de renseignement a participé à plusieurs coups d’État dans le monde et en particulier en Amérique latine, dans l’objectif de se débarrasser de régimes n’obéissant pas au doigt et à l’œil aux intérêts de l’impérialisme américain. Cette fois-ci, Trump assume devant tous les médias du monde qu’il veut la tête du président Nicolas Maduro, actuel président du Venezuela, accusé d’organiser le trafic de drogue des cartels en direction des États-Unis.
À cela s’ajoute la menace d’une intervention militaire américaine sur le sol du Venezuela :
« Nous nous intéressons désormais à la terre, car nous maîtrisons très bien la mer. » déclare Trump. En effet depuis plus d’un mois, les navires américains occupent la mer des Caraïbes, et les frappes touchant des prétendues embarcations de narcotrafiquants ont déjà fait 27 morts. De son côté le Venezuela prépare déjà la mobilisation de ses réservistes afin de résister à une invasion.
L’impérialisme américain se montre prêt à tout pour satisfaire ses intérêts : le pétrole vénézuélien et le contrôle politique de la région, voilà ce qui l’intéresse, au mépris des pertes humaines que les guerres de rapine qu’il déclenche peuvent causer.