Le 15 novembre, plusieurs milliers de personnes, des peuples autochtones et des militants, ont manifesté dans les rues de Belém, au Brésil, où se déroule la trentième conférence de l’ONU sur le climat, la COP30.
L’objectif était de faire pression sur les négociateurs participant à la conférence sur le climat. Les 11 et 14 novembre, des manifestants ont forcé et bloqué l’entrée du site de la COP. Ils ont obtenu une rencontre avec des responsables brésiliens. Ces manifestants dénoncent la destruction des terres, des forêts et leur empoisonnement, liés à l’exploitation des compagnies minières et de l’agrobusiness. Ils dénoncent l’utilisation des énergies fossiles comme le gaz et le pétrole. Des groupes de pêcheurs brésiliens ont fait part de leur opposition au projet d’exploration de pétrole au large de l’embouchure de l’Amazone. Ils se souviennent de la marée noire qui a touché plus de 2000 km de côtes du nord-est brésilien. Ce fut l’une des plus grandes catastrophes environnementales. Ces populations espèrent que leurs voix soient entendues mais tant que la planète sera dirigée par les capitalistes, les peuples continueront de subir les conséquences des catastrophes climatiques liées aux décisions économiques.