Les 12 et 13 juillet, les élus de Martinique étaient réunis en Congrès. Ce congrès se déroulait à la suite de la signature de « l’Appel de Fort-de-France pour un changement profond de la politique outre-mer de l’État » du 17 mai dernier.
Les élus disent qu’ils feront d’abord « un état des lieux ». Puis ils élaboreront des propositions concrètes afin de « négocier avec le gouvernement français un autre développement pour (des) pays en pleine paupérisation ». Il s’agira aussi de définir une « nouvelle relation avec l’État ».
La méthode employée ainsi que le calendrier des prochaines séances ont été actés. Le calendrier devrait être étalé jusqu’en novembre 2022. C’est à cette période que les élus devraient « débattre des propositions institutionnelles transmises au gouvernement pour permettre à la Martinique de répondre aux défis posés ».
Après ce premier round, les élus se sont beaucoup félicités de « l’unité » et de la « cohésion » qui ont existé entre eux durant les premiers débats. Le président de la collectivité, Serge Letchimy et d’autres élus ont tour à tour fait de grandes déclarations sur « l’urgence » et la « gravité de la situation ». Mais pour les jeunes en galère, les travailleurs sous payés, les plus modestes, la majorité de la population, ce sont surtout des mots creux.