En 2021, dans toute la France, 122 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
Dans les territoires d’Outre-mer, dix femmes ont été tuées : une en Guadeloupe, deux en Guyane, trois à La Réunion, une à Saint-Martin, une en Polynésie et deux en Nouvelle-Calédonie. C’est deux fois plus qu’en 2020 !
Une étude a montré que c’est « au sein [des] couples qui se sont séparés dans l’année que la proportion de faits de violences est la plus importante ».
Il faut plus de moyens pour mettre les hommes violents sous surveillance. Le nombre de décisions de justice imposant des bracelets anti-rapprochement et le suivi des hommes violents sont encore trop faibles.
Les grandes déclarations du gouvernement ne suffisent pas à protéger les femmes. En Outre-mer, le manque de moyens est encore plus criant que dans l’hexagone.
Cette société capitaliste perpétue l’oppression des femmes. Il ne faut pas compter sur l’État pour les protéger. Les femmes ont intérêt à ne compter que sur leurs propres luttes.