Le dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité (HCE) de janvier 2024 sur l’état du sexisme en France parle de « s’attaquer aux racines du sexisme ». Pour le HCE le sexisme viendrait de la famille, de l’école et du numérique. Si tous ces milieux sont bel et bien empreints de sexisme, ils ne sont que les vecteurs des idées dominantes de la société capitaliste.
Depuis quelques années, les femmes osent plus souvent dénoncer les violences sexuelles et sexistes à travers les mouvements sociaux comme #MeToo. Actuellement Gérard Depardieu, acteur français, est sous le feu des projecteurs. Il est visé par cinq plaintes pour viol et agression sexuelle. Encore 37 % des femmes déclarent avoir vécu une situation de non-consentement.
L’exploitation « sexuelle » n’est par ailleurs qu’un aspect de la surexploitation des femmes.
En 2023 les écarts de salaires entre hommes et femmes sont de 5 % à poste et temps de travail égal. Si l’on doit prendre en compte le fait que les femmes sont plus souvent à temps partiel que les hommes, cet écart monte à 22 %.
L’oppression des femmes est apparue avec le développement des sociétés basées sur l’exploitation. L’oppression sexiste que subissent les femmes est un dérivé de l’exploitation tout court. Dans le système capitaliste, c’est la bourgeoisie qui en tire le plus profit.
Le 8 mars, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes est l’occasion d’affirmer que l’émancipation des femmes ne sera possible qu’en mettant fin à la dernière des sociétés d’exploitation, la société capitaliste.