Dans le nord de la bande de Gaza, dans la localité de Jabaliya, c’est l’état de siège pour environs 100 000 réfugiés.
L’armée israélienne bombarde sans relâche ce petit bout de territoire depuis le 6 octobre, même l’ONU a utilisé le terme « apocalyptique » pour qualifier la situation vécue par les Palestiniens.
Le mois de novembre a débuté avec la mort de 50 enfants en 48 heures, selon l’association Save the Children, succombant aux bombes et aux raids armés de toutes sortes. Des frappes tombent à proximité des écoles de réfugiés, des centres de soins, même un centre pour vacciner les enfants contre la polio a été attaqué. Dans cette région les survivants aux attaques sont assiégés, sans nourriture, médicaments, sans moyens de recueillir l’eau. Les humanitaires supplient les dirigeants d’instaurer des trêves qu’Israël ne respecte jamais. Ils ne parviennent pas à acheminer des équipements et des vivres pour la survie de la population.
Dans la bande de Gaza, 43 300 personnes ont déjà été tuées par l’armée israélienne selon les chiffres officiels, dont 14 000 enfants. 20 000 enfants seraient encore portés disparus ou errants comme orphelins. Si l’on compte les personnes disparues, les malades, la famine et les complications dues aux blessures, la guerre et ses atrocités auraient fait suc-comber bien plus de 100 000 personnes.
Israël a tué plusieurs chefs de guerre du Hamas le 18 octobre. Mais l’horreur continue à Gaza et ailleurs avec l’assentiment des puissances impérialistes.